




Un domaine et de grandes ambitions agricoles

Un travail ambitieux
La conduite en agriculture biologique est une évidence. Les produits phytosanitaires sont réduits autant que faire se peut, mais nos recherches vont bien au-delà. Notre priorité est bien dans la santé agronomique de chaque parcelle, pour apporter de la vie au sol et donc à la plante. Nous avons substitué petit à petit les engrais chimiques par des amendements organiques, venant autant que possible des agriculteurs bovins et caprins alentour.
Un troupeau de moutons vient régulièrement pâturer dans les parcelles du domaine.

Le travail du sol reste en surface, car le respect des équilibres dans le sous-sol et le sol, qui furent parfois oubliés, sont aujourd’hui une priorité. Ce sol ne reste jamais nu pendant l’hiver.
Les rangs sont enherbés en fonction de la vigueur dont la vigne a besoin, généralement un rang sur deux pendant la saison, alterné chaque année.
De la même façon, chaque parcelle a reposé minimum six ans avant de recevoir une nouvelle plantation et nous cultivons pendant minimum deux ans des mélanges de couverts végétaux sur les parcelles, pour améliorer l’activité biologique dans le sol et ainsi favoriser l’implantation de la future vigne sur la parcelle.
Ce travail agronomique sur chaque parcelle a permis de diviser par deux les meilleures années, la quantité et les passages de traitements dans les vignes. Notre rucher au sein des vignes est le témoin de notre recherche de biodiversité et de réduction de ces intrants. En effet, les abeilles sont un marqueur fort du respect de l’environnement et de ces équilibres. Dès que l’homme abuse des produits phytosanitaires, elles en meurent. Nous sommes donc fiers que notre passion apicole ait pu augmenter ces dernières années.
Dans un avenir proche, une grande parcelle de 3ha, qui représentera 25% du domaine sera l’occasion d’aboutir une réflexion d’agroforesterie. Aujourd’hui en construction, cette grande parcelle devra permettre de réduire les travaux mécaniques et manuelles au minimum, proposer une alternative et une réflexion à la viticulture moderne, installer une vigne dans un environnement arboré, comme elle a pu le connaitre avant qu’elle soit cultivée par les hommes et multiplier la diversification de produits, comme le cidre, le verjus et le miel. Cette parcelle sera à la fois un retour dans le passé et la réunion de toutes nos améliorations futures.
Cette recherche de biodiversité et du bien-être agronomique ne s’arrête pas là, c’est un travail quotidien, qui se mesure à l’échelle de plusieurs années et en collaboration avec les agriculteurs voisins. Nous avons d’ailleurs calculé notre bilan carbone et cherchons à réduire au mieux nos émissions. Un groupe de travail a été monté avec des vignerons voisins, tous jeunes installés, pour réfléchir et trouver ensemble à de nouvelles innovations.
